
Last but not least, cette technique certifiée ISO 9001 a le mérite de vous isoler définitivement de l'environnement bruyant et hostile qui est le vôtre aux heures de pointes dans le méto/bus/RER (au choix). Je vous l'accorde, masquer le son de l'orchestre roumain débarquant subrepticement dans votre rame ne sera pas chose aisée ("missiédam, pour la moujique siyouplé").
En outre, à force d'entrainement, les plus aguerris sauront même jouer de la zapette - les yeux fermés ! - pour sélectionner en temps réel LE morceau qui magnifiera le passage qu'ils sont en train de lire. Émotion, angoisse, action, colère, frisson, mélancolie, certains albums sont susceptibles d'offrir un spectre musical assez large capable de colorer chacun des sentiments variés énoncés. Le tout de manière uniforme. Il s'agit pas non plus de passer brutalement de Shore à Zimmer, de Badalamenti à Newton-Howard, de Coulais à Elfman, de Desplat à Kaczmareck ou encore de Yared à Hisaichi. Sinon, effets indésirables garantis...
Petite revue d'effectif des 6 Scores qui ne quittent jamais mon Ipod :
The Village de James Newton Howard
The Thin Red Line de Hans Zimmer
Un Long Dimanche de Fiançailles d'Angelo Badalamenti
The Piano de Michael Nyman
The Curious Case of Benjamin Button d'Alexandre Desplat
Valse avec Bachir de Max Richter
Et les 4 albums qui auraient pu sans souci illustrer un film (ils feront donc l'affaire pour un bon livre !) :
Float de Peter Broderick
Music for 18 Musicians de Steve Reich
Glider de The Sight Below
Ferndorf d'Hauschka