Best of Marmat 2009

L'heure du bilan a sonné. 2009 et ses milliers d'heures d'écoute, de lectures en boucle, de repérages, ça donne un Best Of MarMat. Soit tout ce qu'on retiendra de cette année en un rapide tour d'horizon.

Les albums qui ont beaucoup compté :

Phoenix (Wolfang Amadeus)
Aufgang (Aufgang)
The Temper Trap (Conditions)
Animal Collective (Merriweather)
The XX (The XX)
The Big Pink (A Brief History Of Love)
Sébastien Schuller (Evenfall)
Loney Dear (Dear John)
Rone (Spanish Breakfast)
Ada (Adaptations)


On a aimé (morceaux incontournables, premier album culotté, univers ultra attachant, couleurs incomparables...) :

Bat for Lashes (Two Suns), Grizzly Bear (Veckatimest), Fuck Buttons (Tarot Sport), James Yuill (Turning Down Water For Air), The Flaming Lips (Embryonic), Fever Ray (Fever Ray), The Pains of Being Pure at Heart (The Pains of Being Pure at Heart), Wild Beasts (Two Dancers), Bear in Heaven (Beast Rest Forth Mouth) , Julian Casablancas (Phrazes for The Young), Telefon Tel Aviv (Immolate Yourself), Royksopp (Junior), Moderat (A New Error), Memory Tapes (Seek Magic), Bibio (Ambivalence Avenue), Stuck In The Sound (Shoegazing Kids), School of Seven Bells (Alpinisms), Starfucker (Starfucker), Soulsavers (Broken), Joris Voorn (Balance 014), Hauschka (Ferndorf), General Elektriks (Good City For Dreamers), Why? (Eskimo Snow), Wave Machines (Wave If You’re Really There), Monsters Of Folk (Monsters Of Folk), Metric (Fantasies), Cass McCombs (Catacombs), Manic Street Preachers (Journal For Plague Lovers), Au Revoir Simone (Still Night, Still Light), Kings of Convenience (Declaration Of Dependence), Naive New Beaters (Wallace), Danton Eeprom (Yes Is More), The Clientele (Bonfires On The Heath), Something A la Mode (SALM), Lou Barlow (Goodnight Unknown), The Postmarks (Memoirs At The End Of The World), Junior Boys (Begone Dull Care), Mondkopf (Galaxy Of Nowhere), Ian Brown (My Way), Fink (Sort Of Revolution), Delorean (Ayrton senna EP), The Whitest Boy Alive (Rules), Vitalic (Flashmob), Vandaveer (Divide & Conquer), Mew (No More Stories), Dark Was The Night...

Ceux qu’on n’a pas encore assez écoutés :

Real Estate (Real Estate), The Antlers (Hospice), Passion Pit (Manners), Sourya (Dawdlewalk), The Dead Weather (Horehound)...


Nos morceaux coups de cœur 2009 :

Here We Go Magic (Fangela), Colourmusic (Yes!), The Shortwave Set (I Know), Other Lives (End Of The Year), Phoenix (Love Like A Sunset - Shuttle rmx), Silversun Pickups (Growing Old is Getting Old), Chinese Man (Ordinary Man), Jay-Z (Empire State of Mind feat. Alicia Keys), BigBang (Isabel), Raz Ohara and The Odd Orchestra (Miracle), Thom Yorke (Hearing Damage), Darko Fitzgerald (Birth), Severin (Tears of The Morning), Kasabian (Underdog), The Republic Tigers (The Impossible Dream), Washed Out (You'll See It), Patrick Watson (Big Bird In A Small Cage), Franz Ferdinand (Ulysses), Hockey (Too Fake), Fredo Viola (The Sad Song), Beat Assailant (Spy)...

Ceux qui nous ont déçus :

Simian Mobile Disco (Temporary Pleasure), The Prodigy (Invaders Must Die), Muse (The Resistance)...


Bye Bye 2009...


BLUE POP - I Can




U.N.K.L.E. - Heaven (Clip de Spike Jonze)




NOAH AND THE WHALE - Blue Skies





GRIZZLY BEAR - Two Weeks





PHOENIX - 1901 ("Concert à emporter")

Merry Xmas !

C'était comment ? Sébastien Schuller au Sycamore

Un grand week-end new-yorkais. Nous étions de passage. Arrivés la veille, par un froid polaire, nous n'étions pas, il faut dire, dans une forme olympique mais fermement décidés à gagner Brooklyn pour écouter Sébastien Schuller, en résidence dans un bar de Flatbush, le Sycamore. Ce charmant rade de quartier fait office de bar, club/salle de concert et échoppe de fleurs. L'été, son joli backyard garden ne désemplit pas.

Nous commandons deux Stella. Verre à la main, nous payons notre entrée et descendons l'escalier en bois jusqu'au sous-sol, plutôt bas de plafond, sommairement décoré (surnommé le "whiskey cellar"). Là sont assis une dizaine de personnes. Un concert on ne peut plus intimiste... On adore.

Nous repérons Sébastien assis au fond, en discussion avec Rusty Santos (musicien collaborateur de Panda Bear, Animal Collective, entre autres) et de Mina, tous deux membres du groupe The Present (il manquait Jesse Lee pour compléter le trio) qui assurait la première partie du concert.

Leur performance nous a interloqués, j'irai jusqu'à dire "ça n'était pas un cadeau" justement, pour faire un mauvais jeu de mot avec leur nom (The "Present"). Un mur de sons impénétrable, voire soporifique, tandis que tous deux sont rivés sur leurs machines, à triturer les sons, les voix, en improvisation. A de rares moments, un beat, des notes, pouvaient donner l'espoir d'une composition harmonieuse mais retombaient aussitôt dans un brouhaha obscure. 100 % expérimental. On a perçu quelques sonorités japonisantes qu'affectionne Mina, formée au piano classique, mais cela n'était, encore une fois, que de rares suggestions, aussitôt englouties. Nous sommes remontés au bar avant la fin, l'occasion de croiser Sébastien qui se ravitaillait, et d'échanger quelques mots avec lui.

Ragaillardis, nous regagnons nos places en sous-sol. Sébastien s'installe en solo derrière son clavier rouge NORD, fait ses derniers réglages sur son sampler et se lance. Il nous avait prévenus quelques minutes plus tôt, ce qu'il donnait à entendre ce soir-là n'était pas tant issu de ses deux albums (Happiness et Evenfall) mais plutôt de ses nouvelles productions.

La patte Schuller est là, toujours si mélodieuse, empreinte de mélancolie, gorgée de piano. Entre pop et electro, il varie les séquences rythmiques et pose sa voix, réverberisée au maximum, tel un instrument. Simplicité et générosité. Un bonheur. On attend la suite avec une vive impatience, merci Sébastien !


Pour l'anecdote, Jessica Dessner, la show booker du Sycamore, n'est autre que la sœur des frères Dessner du groupe The National. Et Scott Devendorf, autre membre du band qui vit dans le coin, y joue régulièrement les DJ's. On comprend mieux la ferveur musicale qui règne là bas, et nombre d'artistes s'y sont déjà produits.

Mon top 3 de l'année est...

Profitons de nos jours off à venir pour vous donner la parole.

Avant de vous livrer notre Best Of, pourquoi ne pas nous faire part de vos coups de cœur de l'année, tous genres confondus ?

Allez, réfléchissez et donnez-nous votre Top 3 des albums 2009 ! Ou libre à vous de révéler plutôt vos tubes de l'année.



On vous quitte en musique : petit clin d'œil à notre escapade...
Let's dance people !

Trois continents

OTHER LIVES

L'Amérique avec Other Lives, récent groupe indie pop originaire de l'Oklahoma. Récent car formé il y a 5 ans sous le nom de Kunek. Un premier album voit le jour en 2006, Flight of the Flynns, mais il faudra attendre début 2009 pour que le désormais Other Lives sorte un second album, éponyme, dont sont issus Paper Cities et End of The Year.

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Paper Cities




JONATHAN BOULET

L'Australie portée par Jonathan Boulet, tout jeune songwriter de 21 ans. Le clip de son morceau A Community Service Announcement fait le tour du web depuis plusieurs jours, dont Fubiz où nous l'avons découvert. Sympathique et entêtant. L'artiste a signé chez Modular son premier album à venir en décembre en Australie.

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A Community Service Announcement




WILD BEASTS

L'Angleterre enfin, avec Wild Beasts, quatre fauves dans le vent tournés vers un indie rock percutant. Fauve, c'est même le nom que s'était donné les deux étudiants qui ont créé le groupe en 2002. Ils lui ont préféré le terme anglais Wild Beasts en 2004, tandis qu'un batteur et un bassiste les rejoignaient. Le groupe compte aujourd'hui 2 albums dont Two Dancers, sorti l'été dernier.

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We Still Got the Taste Dancing On Our Tongues